Abandon de poste : le salarié doit nécessairement être informé des conséquences.
Depuis le décret du 17 avril 2023, un salarié en abandon de poste peut être considéré comme démissionnaire, à condition de respecter une procédure précise.
Désormais, il peut acter une présomption de démission. Mais attention : cette démarche est strictement encadrée.
- Une mise en demeure formelle doit être adressée par courrier recommandé ou remise en main propre,
- Le salarié dispose d’un délai de 15 jour calendaire pour justifier son absence ou reprendre son poste,
- Et surtout, la lettre doit mentionner explicitement qu’en l’absence de réponse, l’abandon de poste sera assimilé à une démission.
Une récente décision du Conseil d’État (décembre 2024) renforce encore cette obligation de clarté de la part de l’employeur.
Ce que cela implique pour vous, dirigeant ou responsable RH :
Cette nouvelle procédure simplifie certaines situations, mais elle exige une rigueur juridique irréprochable. La moindre erreur peut exposer votre entreprise à un contentieux devant les prud’hommes.
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